Les prêtres de la paroisse du Haut-Var

pere Bruno Lutz

Père Bruno Lutz – Parcours spirituel et vocation

Né le 12 juin 1971 à Besançon dans le département du Doubs, le père Bruno Lutz est le troisième d’une fratrie de sept enfants. Dès son plus jeune âge, il s’est impliqué dans la vie de sa paroisse, notamment au sein d’une manécanterie, où il a découvert le chant grégorien et la polyphonie sacrée.
Passionné de musique, il a également étudié le violoncelle pendant plusieurs années au conservatoire de Besançon.


De la vocation religieuse à la formation spirituelle

À l’âge de 18 ans, il entre à l’abbaye de Solesmes (Sarthe), haut lieu du chant grégorien, où il suit une formation religieuse et sacerdotale complète.
Son parcours se poursuit ensuite à l’Université de Fribourg, en Suisse, où il approfondit ses études de théologie pendant deux ans.

Au sein de la communauté monastique, le père Bruno Lutz a exercé différentes responsabilités :

  • Organiste suppléant, puis maître de chœur pendant sept années,
  • Responsable de l’accueil des retraitants à l’hôtellerie du monastère,
  • Accompagnateur spirituel auprès des fidèles en retraite.

Un appel à un ministère plus apostolique

Porté par le désir d’une vie plus missionnaire, il répond à un nouvel appel en devenant, de 2018 à 2020, aumônier des cisterciennes de Boulaur, dans le Gers.
Souhaitant poursuivre un ministère paroissial, il demande ensuite à rejoindre le diocèse de Fréjus-Toulon, où il est accueilli avec bienveillance.

Depuis juillet 2020, le père Bruno Lutz exerce la fonction de vicaire à la paroisse de Lorgues, où il s’investit pleinement auprès des paroissiens et de la communauté locale.


Nouvelle mission pastorale

Récemment, le père Bruno Lutz a découvert ses futures paroisses en compagnie du père Mariusz Piecyk, qui rejoindra la paroisse de La Valette-du-Var à la même période.
À cette occasion, il confie avoir été à la fois surpris et honoré de cette nomination, témoignant de sa gratitude envers Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon :

« Je suis profondément touché par la confiance de notre évêque. La région est magnifique et les habitants très accueillants. J’ai hâte de rencontrer mes nouveaux paroissiens et de partager avec eux la vie de foi. »

Le père Bruno Lutz et le père Mariusz Piecyk ont prévu de célébrer une messe commune avant la prise de fonction, afin de rencontrer les fidèles et de bénir ensemble cette nouvelle étape de leur ministère.

Abbé Guilhem – Un appel à servir le Christ et l’Église

Né le 14 août 1998 à Paris, Guilhem a grandi au sein d’une famille chrétienne de cinq enfants, où la foi a toujours été vécue et transmise comme un trésor simple, joyeux et vivant.
Très tôt, il ressent l’appel intérieur à suivre le Christ et à s’engager pleinement au service de l’Évangile.


De la philosophie à la vie monastique

Après avoir obtenu une licence de philosophie, Guilhem poursuit son discernement vocationnel par une expérience de vie monastique.
Ce temps de silence, de prière et de réflexion lui permet d’approfondir sa relation avec Dieu et de mieux comprendre l’appel qu’il ressent depuis l’enfance.


Arrivée dans le diocèse de Fréjus-Toulon

En janvier 2020, il rejoint le diocèse de Fréjus-Toulon, où il est chaleureusement accueilli au séminaire diocésain de La Castille.
Durant sa formation, il se met au service des paroisses de Pignans et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, découvrant la richesse de la vie paroissiale et la beauté du ministère sacerdotal vécu au plus près des fidèles.

Son parcours est marqué par un profond amour de l’Église et un désir sincère de donner sa vie pour le salut des âmes, à l’exemple du Christ Serviteur.


Une foi incarnée et une devise de vie

La parole qui guide son chemin résume son engagement spirituel :

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi »
(Lettre aux Galates 2, 20)

Cette phrase exprime toute la dimension du dépouillement et du don total de soi propre à la vocation sacerdotale.

Guilhem aime rappeler aussi cette parole du saint curé d’Ars, qui illustre la grandeur du sacerdoce :

« Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait non de frayeur, mais d’amour. Sans le prêtre, la mort et la Passion de notre Seigneur ne serviraient de rien. »

Conscient de la mission exigeante qui l’attend, il conclut avec humilité :

« Je me confie à vos prières face à cette responsabilité. »